Le coup d'État de 2021 en Birmanie s'est produit le 1er février 2021 lorsque l'armée birmane, connue sous le nom de Tatmadaw, a renversé le gouvernement civil dirigé par Aung San Suu Kyi et son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Ce coup d'État a eu lieu peu de temps après les élections générales de novembre 2020, remportées haut la main par la LND.
L'armée a justifié le coup d'État par des allégations de fraudes électorales lors des élections, sans fournir de preuves concrètes à l'appui de ces allégations. Aung San Suu Kyi et d'autres dirigeants politiques de premier plan de la LND ont été arrêtés et placés en résidence surveillée. Le chef de l'armée, le général Min Aung Hlaing, a pris le contrôle du pays et a instauré l'état d'urgence.
Ce coup d'État a été largement condamné par la communauté internationale. De nombreux pays, y compris les États-Unis, le Canada, l'Australie et les pays européens, ont appelé à la libération des dirigeants civils et à la restauration de l'ordre démocratique. Des sanctions ont été imposées à l'encontre de certains responsables militaires impliqués dans le coup d'État.
La population birmane a résisté à cette prise de pouvoir militaire de différentes manières. Des manifestations massives ont eu lieu dans tout le pays pour demander le retour de la démocratie et la libération des dirigeants civils. Les manifestations ont été réprimées violemment par l'armée, entraînant de nombreux morts et blessés.
La situation en Birmanie reste très tendue depuis le coup d'État. La junte militaire a imposé des restrictions à la liberté d'expression et à l'accès à l'information en coupant l'accès à Internet et en limitant les médias indépendants. Des combattants rebelles dans certaines régions ethniques ont également intensifié leurs activités en réponse au coup d'État.
La communauté internationale continue de faire pression sur la junte militaire pour qu'elle mette fin à la répression, libère les dirigeants civils et rétablisse l'ordre démocratique. La Chine et la Russie ont été critiquées pour leur soutien envers la junte militaire, tandis que certains pays de la région, comme l'Indonésie et les pays de l'ASEAN, cherchent à faciliter un dialogue et une solution pacifique entre les parties en conflit.
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